Le Ternin, le retour…





Le Ternin, le retour… 




Ce jeudi après-midi, direction les terres de Sylvain « L’esoxiste » pour une session sur le Ternin du côté de Lucenay. Arrivé sur place je découvre le parcours, la rivière est magnifique, je vais en profiter pour essayer ma nouvelle canne chinoise, je la présenterai en détail dans un prochain article. J’arrive près d’une cascade, elle ressemble à l’une des photos du blog de Sylvain, il a l’habitude de faire des belles sous celle-ci, je lance dans les remous, je décale une truite d’une vingtaine de centimètres, elle mord sitôt sortie des remous, je l’emmène sans trop de difficultés à l’épuisette, remise à l’eau et je relance de nouveau dans les remous, mais plus à droite, je vois une forme sombre suivre ma cuiller pratiquement à mes pieds, elle suit mais ne mord pas, j’arrête de mouliné, la cuiller reste sur le fond, c’est une truite, une vraiment belle, je ne bouge plus tout juste si je respire, elle s’éloigne tranquillement, elle ne m’a pas vu. J’attends deux minutes qui me paraissent des heures et je relance de nouveau au même endroit, en plein courant, je reçois une châtaigne dans l’avant-bras, la canne fait le job, la belle descend tel un boulet de canon le courant, le moulinet chante, mon 14/100 tient bon, chandelle, ma canne encaisse ce dernier baroud d’honneur, je l’a met à l’épuisette, elle a une robe magnifique, bien en forme, je la mesure, trente centimètres,  petite séance photo, je lui laisse le temps de reprendre ses esprits et elle repart sans demander son reste. Un peu plus loin, je fais encore une truite de vingt-sept centimètres, elle a aussi une robe magnifique, elle est bien grasse et en forme. Une vingtaine de  mètres devant moi, j’aperçois un gobage, je me déplace dans sa direction tel un héron, j’évite au maximum de faire des vagues et du boucan, j’estime que je suis assez près pour balancer ma cuillère. La cuillère a à peine touché l’eau, que je ferre, chandelle, elle tente de se mettre à l’abri sous les racines, mais ma nouvelle canne la bride bien, elle se rend et je l’amène à l’épuisette, une magnifique truite de vingt-cinq centimètres prise sur un gobage que demandé de plus. Sur la fin du parcours, je ferais encore quelques truites dont une petite d’une douzaine de centimètres sur une cuiller n°2, la vorace, mais c’est bon signe pour l’avenir. Il est l’heure de rentrer, je suis vraiment satisfais de ma session avec de belles truites bien en forme, merci à toi Sylvain de m’avoir conseillé ce parcours.



 Que les paysages du Morvan sont beaux...





Joli, ma nouvelle canne...



Cuiller "Morvan", la reine de la session et de ce début de saison...














Cuiller Mepps restaurée coloris Vairon doré...







Cuiller "Morvan" en taille n°2, elle a pas mal morflée depuis le début de la saison...



Vivement la prochaine...




2 commentaires:

  1. Salut.
    Ça me rassure de voir qu'il y a quand même de belles truites sauvage dans cette rivière qu'on pourrait croire infestée de bassines... Il y a même de très belles visisblement. Bravo !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Salut Jérôme,

      Merci,il reste quelques sauvages, il y a même de la petite truitelle c'est bon signe pour la rivière, en espérant que les cormorans sans plumes les laisseront en paix...

      Supprimer